Constituera la seconde partie en 1993. Le cinéaste, qui n'avait pas tourné depuis. En 1984, a adapté lui-même son roman quasi-autobiographique.
En arménien et n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre en scène cette superproduction considérée à l'époque comme la plus chère de toute l'histoire du cinéma français. Fort d'une distribution prestigieuse (Omar Sharif, Claudia Cardinale, Nathalie Roussel, Richard Berry, Patrick Timsit, Zabou) cette chronique familiale rend hommage au peuple arménien mais aussi à tous les émigrés aux prises avec les difficultés d'intégration. Même si l'aspect mélodramatique appuyé et la profusion de bons sentiments ne jouent pas toujours en la faveur des deux films, la valeur du témoignage est indiscutable. À défaut d'être la meilleure, cette saga s'impose comme l'ouvre la plus personnelle d'un formidable cinéaste.